Dernières nouvelles d’une de nos étudiantes. Qui montre les difficultés quotidiennes dans un pays au fond du gouffre.
"Je suis dans l’Artibonite depuis samedi à Lachapelle, il y avait une cousine de ma maman qui est morte suite à un AVC. Donc aujourd’hui je suis retournée vers le Plateau Central. Ma maman, mes frères et sœurs demandent tes nouvelles et vous a envoyé des grands salutations. La plus petite qui était parrainé par Sylviane elle est bien, elle va à l’école même si la question de nourriture est difficile et elle va à l’école avec 50 gourdes le matin et sans avoir pris le déjeuner c’est triste mais c’est la vie en Haïti.
Et j’ai une autre petite sœur elle a 15 ans, son bras droit a été cassé depuis en octobre suite à un effort, elle était hospitalisé à Deschapelle, et maintenant elle a eu un appareil dans son bras et a eu des rendez vous chaque mois à l’hôpital.
Ma maman elle même, son commerce est effondré à cause des situations de gangs dans l’Artibonite et des occupations de ses enfants, tellement dure pour elle, les problèmes sont beaucoup. Hier soir pendant qu’on dormaient, un mur en terre battue de la petite maison de ma maman est tombée à l’intérieur là où on dormait : les nouvelles ne sont pas jolies."
C’est juste un petit mail parmi tant d’autres mauvaises nouvelles.
Nos l’aidons à constituer un dossier pour faire un stage après ses études réussies d’infirmière, en guadeloupe ou Martinique.
Quel avenir ont les jeunes en Haïti.
Jérémie, notre responsable en Haïti nous disait "Ils nous ont pris notre avenir, après tant d’effort pour étudier et espérer une vie meilleure"
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