Ecole Fraternité. Cité Soleil.
Grâce à l’aide de la Fondation de France. En 2010-2011 nous avons reconstruit l’école Fraternité de Cité-Soleil (bidonville de Port au Prince) écroulée durant le séisme. 8 salles de classes et locaux annexes avec cuisine, bureau, chambre gardien. Bibliothèque. Electricité.
Tableaux nouveaux, uniformes neufs, aide à la scolarité. Tout l’été, un camp de vacances a offert aux enfants de nombreux ateliers grâce à l’aide de la Fondation de France. Une aide pour la reconstruction, une aide pour les finitions, une aide pour les camps de vacance et la cantine.
Ecole Massawist. Verrettes.
Nous avons reconstruit les toilettes et urinoirs, pour les filles, les garçons et les professeurs. Ces travaux ont été réalisés par Enfants-Soleil et financés par le Secours Populaire Français.
Nous avons reconstruit la citerne endommagée durant le séisme, reconstruit les toilettes, construit en béton les séparations des classes, construit et aménagé un local qui servira de bibliothèque et de dépôt, changé le portail. L’eau courante arrive avec plusieurs citernes pour une douche, le lavage des mains, si nécessaire en cette période où le choléra sévit encore.
Centre de soins Bon Samaritain. Ouanaminthe. Ecole bon Samaritain.
Nous avons réhabilité entièrement le centre de soins « Bon Samaritain », dans le Nord-est du pays, (Ouanaminthe) grâce à un financement du SCAC Ambassade de France en Haïti.
Travaux lourds des fondations, carrelages au sol, peintures, assainissement, construction d’une cuisine nouvelle et toilettes, Kiosque, aménagements extérieurs avec passages handicapés. Etc. Ce centre accueille des personnes âgées démunies, hommes et femmes et assure des soins à la population. Nous avons construit une école (deux salles de classe) dans le parc du centre pour 50 enfants démunis, qui côtoient les 40 pensionnaires très âgés, hommes et femmes.
Ecole de Bel Air. Port au Prince
Nous avons construit, cet été, deux locaux (cuisine et local de réserve) pour une école de 700 élèves, reconstruite en matériaux légers par Unicef et Us Aid.
Cette construction a été financée par l’Association Timoun Restaveks. Nous avons fait pour eux le travail sur le terrain. Cette école, qui comptait plus de 1200 élèves, s’est entièrement écroulée lors du séisme, 13 des sœurs qui géraient l’établissement sont mortes et des élèves y ont aussi laissé la vie. Tout a été rasé. Les bâtiments scolaires l’administration, l’église…Aujourd’hui, avec les efforts communs, tout est prêt pour que les enfants suivent des cours, et désormais bénéficient d’une cantine. Il est très difficile de trouver des financements, pourtant, beaucoup d’enfants sont trop pauvres pour bénéficier d’un repas par jour. Timoun Restavek se bat pour trouver de quoi nourrir ces enfants.
Pisciculture à Thomazeau. (40 km de port au Prince.)
En pisciculture, nous avons fini en 2010 un projet de complexe piscicole à Thomazeau, avec L’association SOS Enfants, dont nous étions partenaires pour ce projet. Agriculture Verrettes.
6 bassins de pisciculture gérés aujourd’hui par les Haïtiens eux-mêmes. Nous avons bénéficié d’une subvention de la Région Ile de France pour notre participation à ce projet, et du partenariat de l’Association Quimper Antilles.
Pisciculture à Verrettes.
Dans l’ Ecole Dumarsais Estimé, grande et très ancienne école de Verrettes (Artibonite), 500
Elèves : trois bassins d’élevage de Tilapias, qui améliore la cantine, ont été réalisés dans le parc, l’eau courante a été amenée à l’école par un captage, à 400 mètres . Nous avons construit un poulailler qui pourra accueillir 500 volailles pour la viande et les œufs.
Développement de l’Agriculture vivrière. Artibonite.
Nous menons, depuis des années, des projets de développement des cultures vivrières dans l’Artibonite.
Plusieurs comités d’agriculteurs en bénéficient : à Mirault et Verrettes, (Artibonite). Les paysans peuvent irriguer leurs terres et augmenter leurs revenus.
Les pépinières sont rentables en Haïti et leur réalisation est très riche d’enseignement pour les paysans. Les pompes et le motoculteur de verrettes sert à une centaine de familles. Le secours Populaire Français, la Fondation « Agir sa vie », la Région Ile de France ont apporté leur aide à ce projet.
Parrainages.
Nous avons 230 parrainages d’enfants et aidons une trentaine de familles qui ont des enfants handicapés à la suite du séisme de 2010.
Grâce à nos parrains, nous apportons une aide régulière à des écoles qui comptent environ 2000 élèves, de la maternelle au lycée. (Uniformes, matériel scolaire, santé, livres, documents pédagogiques, matériel informatique…) Nous aidons les cantines. De nombreux étudiants continuent leurs études grâce à l’association. Il est très difficile pour les plus pauvres d’accéder aux études supérieures.
Cantines.
Trois cantines fonctionnent avec notre aide : Fraternité à Cité Soleil, Ecole Bon Samaritain à Ouanaminthe et école Massawist à Verrettes. 350 enfants ont un repas par jour. Ce n’est pas suffisant. Et jusqu’à quand pourrons-nous tenir ? Nous sommes dans une situation d’urgence : le pays est extrêmement pauvre, mais l’avenir doit être un développement durable qui permette aux haïtiens de se prendre en charge.
Maisons Enfants-Soleil.
Nous louons 2 maisons à des prix très bas. L’une à Meyote, près de Pétionville, l’autre à Pernier depuis cette année. La première loge une famille qui gère la maison et deux étudiants. L’autre loge 5 familles de femmes seules avec 11 enfants, dont 5 handicapés, qui avaient tout perdu après le séisme. Elles vivaient sous des tentes depuis janvier 2010 et ne subsistaient qu’avec notre aide. Ces maisons peuvent servir à loger aussi quelques visiteurs.
Micro-crédits.
Des microcrédits sans intérêts permettent à des femmes seules de monter des petits commerces. Il y en a une quinzaine. Elles ont la responsabilité de tenir leurs comptes et de ne dépenser que les bénéfices de leurs ventes.
En France nous faisons de nombreuses interventions et expositions pour mieux faire connaître Haïti et éduquer les jeunes à la solidarité internationale (2 clubs Unesco).
Nos ventes d’artisanat et de tableaux nous permettent de continuer nos actions en faveur des plus démunis. Elles ont tendance à diminuer, tout comme les dons – Haïti n’étant plus dans l’actualité- par les effets de la crise. Les bailleurs ont, ou auront, aussi du mal à trouver leurs financements. Les parrainages augmentent lentement : nous refusons les campagnes de marketing qui culpabilisent et parfois harcèlent les gens. Nos parrains sont en général des gens conscients des souffrances du peuple haïtien, et désireux comme nous de rendre le monde plus humain.