Bilan projet agro-piscicole. Dumarsais Estimé. 2

Projet de pisciculture, ( élevage de Tilapias) et formation professionnelle.

Bilan. Page 2.
Dépenses totales 27763.50 € y compris les fonds propres de l’association, pour une aide en subventions de 15900 €. Les valorisations ( avec l’apport des bénéficiaires, les aides en nature) montent le projet à 35579.50 €

IV. Réalisations terminées Phase 1

¤ Captage de l’eau et adduction jusqu’à l’école. Juillet Août 2010.
C’est le plus gros travail. Nous avons capté l’eau dans un canal secondaire qui est approvisionné en permanence tout au long de l’année.( La rivière Artibonite, régulée par le barrage de Péligre, alimente un grand canal primaire, qui se divise en canaux secondaires). Des canalisations ( environ 400m) conduisent l’eau jusqu’à l’école. Les canalisations ( PVC 4 pouces) se poursuivent à l’intérieur de l’école sur environ 60 mètres pour atteindre les bassins de pisciculture qu’elle alimente, la citerne qui irriguera les jardins pédagogiques. (Environ 1500 m²)
¤ Les bassins de pisciculture ont été creusés. Août Septembre 2010.
Suivant le projet : 150m² ; 100m², 56m², sur une profondeur de 2m environ, en pente douce. Les bassins ont été mis en eau, une première fois, mais l’ingénieur a préféré couvrir le fond des bassins d’ardoises (Moins de porosité, moins de boue). Les bassins ont été vidés, réaménagés et remis en eau. C’est une petite erreur qui a cependant permis de tester la vidange complète des bassins. Sécurisation : ces bassins sont isolés de la cour de récréation par une barrière de grillage. On peut mettre au minimum 5 poissons par M², ce qui peut donner 1500 poissons tous les 6 à 7 mois.
¤ La citerne est terminée. ( Voir page 4) Elle constituera une réserve d’eau pour les jardins pédagogiques. Le matériel pour arroser les jardins fait partie des fonds engagés. ( Hors budget)

1 Creusement des bassins et ci-dessous . 2 canal secondaire.Travaux de captage de l’eau en amont.

Le budget fait apparaitre un dépassement pour la main d’œuvre et la nourriture des ouvriers : d’une part les prix ont augmenté, d’autre part, nous avions un peu sous estimé l’ampleur des travaux. La situation des travailleurs de l’Artibonite ( 60% de chômage) et l’afflux des réfugiés ( 10000 dans la commune) justifie que la priorité soit donnée au travail, pour les habitants.
Inversement, une grosse économie a été faite sur l’achat du matériel, ce qui compense le dépassement pour la main d’œuvre. Au total, le budget général ne sera pas dépassé.