Certaines parties de la capitale, désertées de la population, maisons et immeubles pillés, dévastés, brûlés
c’est le tableau que nous décrit Jérémie Wilglais, notre correspondant sur place.
"Vous ne reconnaitriez pas la ville" poursuit-il. Lorsqu’on va au travail, lorsque la situation semble calme dans un quartier, la violence peut se déchainer et on risque sa vie, même chose pour aller chercher quelque chose à manger"
Le séisme avait déjà défiguré plusieurs quartiers sans qu’il ait été possible de les reconstruire, et de nouvelles ruines s’ajoutent aux précédentes. Les habitants vivaient dans ces logis délabrés et insalubre, leur unique possibilité de logement...ils ont dû fuir devant la violence pour préserver leur vie. Ils sont allé rejoindre les centaines de milliers de réfugiés qui s’installent dans les rues.
