Une prothèse de qualité, c’est plusieurs années de salaire d’une famille pauvre en Haïti.
Il y a la faim, permanente, la violence, de plus en plus mortelle pour les habitants des banlieues pauvres, l’impossibilité d’aller à l’école, si les parents ne trouvent pas de travail. Il y a la souffrance psychologique de gens qui n’existent pas vraiment, et sont les victimes de l’enfoncement du pays dans l’anarchie et la misère.Stéphanie, elle, a de la chance. Sa prothèse va lui permettre de marcher presque normalement, et ses souffrances, dues à une démarche déséquilibrée avec ses béquilles, vont diminuer.
Les enfants handicapés sont mal acceptés par une société qui passe beaucoup de temps à essayer de survivre. Le rue, la mendicité sont souvent leur seul destin, et la mort est bien souvent au rendez-vous.
Nos préoccupation d’habitants d’un pays riche, parfois réelles, sont bien loin des leurs. Cette injustice, qui grandit, est insoutenable.
Le miracle de la vie nous a fait naître sur cette terre. Nous ne sommes pas seuls. La plus belle chose, celle qui remplit à elle seule une vie, c’est de partager avec ceux qui souffrent. A notre échelle, suivant nos possibilités, nous pouvons tous faire un geste. Il n’y a pas de petit geste. Pour un paquet de cigarettes, il est possible de confectionner dix repas pour nos enfants.
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Une prothèse pour Stéphanie.
Nous avons beaucoup de demandes, parce que les enfants déshérités n’ont pas d’autre recours pour se soigner. Beaucoup d’enfants handicapés depuis le séisme de 2010 souffrent depuis plus de dix ans des séquelles de leurs blessures. Petit à petit, au fur et à mesure de nos possibilités financières, nous les aidons au mieux.